Robert Luc, historien de la Croix-rousse.
Les Bambanes, les traboules de Lyon et les canuts de la croix-rousse.
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Publié le 04 juillet 2005 à 11:49:44 dans Actualités croix-roussiennes | Commentaires (0) | Permaliens
Jacques Louis Hénon
Il a beau avoir une rue large et longue (de la Grande-Rue à la rue de Chazière), une station de métro, Hénon reste méconnu. Il est vrai que les plaques ne portent que son nom et la station annoncée fait penser à une réponse référendaire.
Il est né le 31 mai 1802 à l'Ecole vétérinaire (entre le boeuf et l'âne ?) où son père était professeur et directeur adjoint. Il fait ses études de médecine à Paris et à Montpellier, se passionne pour la botanique ce qui lui ouvre les portes de l'Académie des sciences, lettres et arts de Lyon et le secrétariat de la Société d'Agriculture. Il est conseiller municipal de la commune de la Guillotière en 1843. Battu en 1848, il revient en politique à la faveur du coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte. Mais élu le 29 février 1852 au Corps législatif impérial, il refuse de prêter serment et est démissionné. En 1857 il est élu de nouveau en même temps que six autres républicains. Très modéré, ne prenant que rarement la parole, il se signale malgré tout par un discours, le 12 avril 1869, réclamant de rendre à Lyon son Conseil municipal élu. Ce qui ne l'empêche pas d'être battu en 1869. Présent à l'Hôtel de Ville au moment de la défaite de Sedan, il proclame la République le 4 septembre 1870. Il est élu aux élections municipales du 15 septembre et devient maire de Lyon le 21 septembre à l'âge de 68 ans.
Une fonction qui n'est pas de tout repos et doit faire face à une manifestation menée par Michel Bakounine et Albert Richard. Epuisé et malade, il s'éloigne de son poste au printemps 1871, laissant à Désiré Barodet, son premier adjoint le soin de régler les affaires courantes. Il meurt le 28 mai 1872 à Montpellier. Le conseil municipal assiste à son enterrement et le docteur Desgranges de l'Académie de Lyon évoque sa mémoire : « Il fallait l'entendre parler des fleurs, objet de sa prédilection ! Comme il s'animait lorsqu'il décrivait des espèces nouvelles de narcisse, trouvées par lui au mont Pilat. » Il est vrai qu'en politique, il a dû en rencontrer... des narcisses !
Publié le 04 juillet 2005 à 08:12:32 dans Chroniques Croix-Roussiennes | Commentaires (0) | Permaliens
Publié le 04 juillet 2005 à 06:50:02 dans Ce jour là.... | Commentaires (0) | Permaliens
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